De quelles fables de Jean de La Fontaine les citations suivantes sont-elles tirées ?
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1_Je plie et ne romps pas.
2_Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
3_Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
4_Aide-toi, le Ciel t'aidera.
5_Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire : Adieu prudence.
6_Qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content. "Ne viens jamais, ô Mort ; on t'en dit tout autant."
7_Les délicats sont malheureux : rien ne saurait les satisfaire.
8_Si Dieu m'avait fait naître propre à tirer les marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu.
9_Je suis gros Jean comme devant.
10_Garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine.
1-Le chêne et le roseau
RépondreSupprimer2-Le lion et le rat
3- Le renard et les raisins
4- Le chartier embourbé
5-Le lion amoureux
6-Le mort et le malheureux
7-Contre ceux qui ont le goût difficile
8-Le singe et le chat
9-La laitière et le pot au lait
10-Le cocher le chat et le souriceau
Nourri aux fables de La Fontaine, et aux principales citations par ma grand-mère qui était une "fan".
La Fontaine s'est fortement inspiré d'Esope, fabuliste grec de l'Antiquité, qui est le premier à avoir écrit des fables, la tradition étant auparavant orale.
Oups ...Pour la 9 petite coquille : le coche = un jeune coq
SupprimerDécidément ce matin je fais dans la coquille ; Pour la 10 = le cochet !
SupprimerEsope était la source de La Fontaine.
RépondreSupprimerOh, joli ;-))
SupprimerJean de La Fontaine ,le plus grand fabuliste,un géant!Moins connu,peut-être,Jean-Pierre Claris de Florian,mérite un regain d'intérêt
Supprimerou le plaisir d'une découverte.(1755 1794)Savez-vous qu'il a aussi écrit"Plaisir d'amour ne dure qu'un moment.Chagrin d'amour dure
toute la vie".Revenons vite au seul plaisir,Fabrice Luchini et La Fontaine(YouTube)Attention,risque d'addiction.sf
Les deux amis,
SupprimerDeux vrais Amis vivaient au Monomotapa :
L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre :
Les amis de ce pays-là
Valent bien, dit-on, ceux du nôtre.
Une nuit que chacun s'occupait au sommeil,
Et mettait à profit l'absence du soleil,
Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ;
Il court chez son intime, éveille les valets :
Morphée avait touché le seuil de ce palais.
L'Ami couché s'étonne ; il prend sa bourse, il s'arme,
Vient trouver l'autre, et dit : « Il vous arrive peu
De courir quand on dort ; vous me paraissiez homme
À mieux user du temps destiné pour le somme :
N'auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ?
En voici. S'il vous est venu quelque querelle,
J'ai mon épée ; allons. Vous ennuyez-vous point
De coucher toujours seul ? une esclave assez belle
Était à mes côtés ; voulez-vous qu'on l'appelle ?
– Non, dit l'Ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point :
Je vous rends grâce de ce zèle.
Vous m'êtes, en dormant, un peu triste apparu ;
J'ai craint qu'il ne fût vrai ; je suis vite accouru.
Ce maudit songe en est la cause. »
Qui d'eux aimait le mieux ? Que t'en semble, lecteur ?
Cette difficulté vaut bien qu'on la propose.
Qu'un ami véritable est une douce chose.
Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même :
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Une de mes fables préférées de La Fontaine. Battine.
Une de mes fables préférées